(puis au fil des arrivées d'informations, remarques, points de vues, points de non-vues ou d'avis contradictoires) (Début de la chronique octobre 2017 à aujourd'hui, ou pour certains à hier, et peut être même au siècle dernier pour d'autres-17janvier 2020)
Ou comment envisager ou pas, les évolutions du tourisme de montagne.
MAJ le 9 juillet 2020
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6 octobre 2017
Si la question du business model est importante, il ne s'agit pas de reprendre les éléments de diagnostic évoqués classiquement par certains opérateurs en montagne.
Le Dauphiné Libéré Par Antoine CHANDELLIER | Publié le 06/10/2017
Domaines Skiables de France (DSF) est dans son rôle de syndicat professionnel et représentant des exploitants de remontées mécaniques en communiquant sur ce que ses adhérents veulent entendre. Mais la baisse de fréquentation des stations françaises n'est pas liée à la qualité des domaines skiables, ni aux contraintes des Délégations de Services Publics (DSP), ni aux tarifs des forfaits mais au mauvais rapport qualité/prix des services proposés aux touristes en dehors des pistes. En règle générale, notre offre "ski" est plutôt très satisfaisante au regard des propositions de nos concurrents.
Contrairement à nos voisins et concurrents qui accueillent des "invités" avec des offres de qualités, nous avons de grandes difficultés à proposer des produits cohérents avec des prix acceptables pour tous les niveaux de prestations.
Alors que nos forfaits de ski sont dans les moins chers du monde (seuls les français l'ignorent), renforcer nos points forts (remontées mécaniques et domaines skiables gros consommateurs de budgets) ne changera pas les grandes disparités des produits touristiques hors ski. Les tarifs des forfaits paraissent chers dans un pays (la France) où l'activité sportive est principalement payée par les impôts locaux (hors ski, certains golfs, les salles de mises en forme(s), le foot en salle depuis peu…et quelques activités commerciales minoritaires). Le fond du problème (pour la clientèle française) est qu'elle ne paye que très rarement le coût réel des pratiques sportives le reste de l'année - comme des spectacles sportifs- contrairement à nos clientèles étrangères. Mais en montagne, le client paye son activité, ce qui rapporté à l'heure de pratique(surtout avec des "forfaits") n'est pas vraiment élevée.
Page 14 de ce rapport, la deuxième position est tenue par une station de 19 000 lits, Les Arcs-Peisey-Vallandry 4ème avec plus de 40 000 lits… cherchez l'erreur ! Nous sommes sur les journées skieurs et je ne suis pas convaincu que le nombre d'enneigeurs soit plus important dans les sites autrichiens que sur l'ensemble du domaine des Arcs-Peisey.
Se centrer sur les aménagements et l'équipement des domaines skiables est la preuve que nous n'avons pas compris les raisons pour lesquelles les clients ne viennent plus. Tarifs d'hébergements prohibitifs au regard des surfaces proposées, prix de restauration excessifs pour des produits basiques, services d'accès à internet payant... la liste est longue des imperfections françaises d'un tourisme qui s'est construit sur des volumes et pas sur la qualité de services aux "guests".
La question des lits froids est beaucoup plus problématique, ainsi que la fréquentation qui diminue progressivement depuis 15 ans. Aucune station ne fait 100% de remplissage même entre Noël et le 31 décembre (semaine traditionnellement la plus remplie), ni lors des vacances de février de la zone de Paris, qui représente pourtant la plus grosse clientèle française potentielle.
Les Suisses ont bien senti le danger et ont engagé des réformes "structurelles".
Les causes de cet effritement de la clientèle en France sont anciennes et structurelles, là où certains ont pendant longtemps accusé le manque de neige, les calendriers scolaires ou la conjoncture.
L'histoire se poursuit par absence d'analyse, de stratégie et de gouvernance en station... dans un contexte économique de plus en plus concurrentiel mais qui produit encore de la richesse.
Il va falloir retravailler tous les produits hors ski pour sauver l’activité touristique liée à la neige, mais au regard du diagnostic présenté dans l'article des Echos du 4 octobre 2017 (ci-dessusLes stations de ski françaises veulent remonter la pente), on semble continuer comme avant.
La légende "touristique" en montagne veut que les années de faible enneigement, les annulations soient importantes et que des transferts s'opèrent entre stations de moyennes altitudes et hautes altitudes… trouvez les chiffres et les analyses qui construisent ces légendes.
2006 ne fut pas une bonne année en enneigement, et la part du chiffre d'affaires des remontées mécaniques pendant les vacances d'avril représentait 8% (Chiffres SNFT-DSF). Un des arguments majeurs pour demander la modification du calendrier scolaire puisque toutes les autres années "plafonnaient" à 5%. Mais le marché reste faible à Pâques et les coûts structurels des sociétés diminuent le résultat final. Mais comme "historiquement", on skiait de décembre au 1er mai…
Alors pourquoi présenter l'offre étrangère uniquement par le prisme de l'activité de glisse, alors que tout le monde s'accorde à parler un produit global ?
Les "invités" qui vont en Autriche ne parlent que très rarement des activités liées au ski et de la qualité des pistes, mais de l’ambiance, de l’accueil, de l’offre client; en France on resté bloqué sur «le Ski» … et on prend les domaines skiables autrichiens comme référence !
La mise en parallèle des pourcentages de domaines couverts par la neige de culture entre la France et l'Autriche est simplement une erreur d'appréciation de l'offre; si l'on n'analyse pas les raisons pour lesquelles les "invités" vont en Autriche. Mais il faudrait avoir accès aux enquêtes de satisfactions autrichiennes. Depuis 20 ans que je travaille sur le sujet de la montagne, j'ai toujours entendu les professionnels dire que : "l'Autriche, c'est bien mais question domaine skiable et remontées mécaniques nous sommes plus performants. Les clients y vont pour l'ambiance". Donc on regarde ce qui nous arrange et on construit un argumentaire autour.
Donc il faut des enneigeurs, alors même que les autrichiens subissent également une érosion de leurs clientèles liée aux changements de comportements des invités.
En fait, l'argumentaire est simplement structuré autour des succès historiques de la montagne française: le développement des stations et une transformation de l'économie locale qui est passée du pastoralisme à l'industriel puis au tourisme.
A ne pas comprendre pourquoi les clients vont ailleurs, les acteurs de la montagne vont encore faire les mauvais choix et aller vers de mauvaises directions.
Il faudrait donc revoir le business modèle et ses éléments de compréhension, mais encore faudrait-il que les acteurs économiques soient disposés à sortir de leurs habitudes.
Complété le 8 et 13 octobre 2017
L'argumentaire consistant à présenter les procédures des DSP comme trop complexes et les études d'impacts comme trop lourdes s'inscrit dans une stratégie de tentative de faire sauter un certain nombres d'aspects réglementaires qui limitent aujourd'hui les aménagements possibles en station (extension de domaine, problème des renouvellement de DSP, remboursements des investissements déjà engagés).
Le tourisme un secteur dans lequel, on manipule les chiffres avec une certaine désinvolture.
Toujours le même constat erroné et basé uniquement sur les journées skieurs. Le journaliste a retenu le discours de DSF. À vouloir renforcer les points forts (remontées mécaniques et tarifs de la pratique du Ski) on oublie l'essentiel: la qualité de service et le rapport qualité prix des prestations hors Ski. Mettre des enneigeurs ne fera pas venir (revenir) des visiteurs déçus par la médiocrité des services annexes aux tarifs exorbitants. Étonnant ce discours sur les autrichiens qui attirent les skieurs, qui a lu les analyses de satisfaction clientèles autrichiennes ? Qui a lu que les visiteurs y vont parce que leurs domaines skiables sont équipés de canons à neige ? Avec des non analyses de ce style le retard va continuer de se creuser avec nos concurrents. Allez voir le service clients autrichien ou nord américain, vous comprendrez alors ce qu'est l'accueil de "Guests"!
Et maintenant lesPyrénées… Les différents massifs ont les mêmes difficultés… mais force est de constater que l'on propose toujours les mêmes réponses inadaptées depuis 20 ans. Manque de réflexions ou manque de moyens ? Malheureusement, la réponse est peut être ailleurs: un manque de stratégie(s), de vision(s) pour les territoires et des orientations beaucoup trop basiques. Le tourisme français souffre d'un mal profond. Les clients viennent facilement depuis des années grâce à un territoire riche et varié, mais nous n'avons pas construit de réflexion stratégique réelle pour chaque territoire, hormis celle d'aménager pour accueillir des volumes. Chacun bricole chez lui et recopie les erreurs des autres. Ca coûte moins cher et "faire un peu c'est déjà, faire croire que l'on fait en ayant réfléchit".
La station des Karellis est en SCOP depuis sa création en 1975, et à la particularité de n’avoir que des lits touristiques (environ 2235 lits). Et c’est, de fait, la seule station en France qui arrive à faire 100% de remplissage pendant l’hiver… et qui n’a pas de lits froids.
La maîtrise des lits est l’enjeu majeur des stations aujourd’hui car il permet d’avoir le contrôle sur la fréquentation de séjournants. L’échec des ORIL dans la rénovation des appartements par les propriétaires devrait faire réfléchir le Parlement de la montagne d’Occitanie.
Les investissements devraient porter sur l’achat des lits existants et pas uniquement sur la modernisation des remontées mécaniques ou la réalisation de nouveaux programmes immobiliers…sauf si le Parlement de la Montagne veut faire les mêmes erreurs que ses voisins alpins.
Le Monde | • Mis à jour le | Par Maxime Mainguet et Marianne Boyer
"Avec l’un des meilleurs niveaux d’infrastructures en Europe" ???
Alors tout va bien !
Dommage qu'aucune station française n'arrive à remplir tous ces hébergements même pendant les vacances scolaires avec de tels atouts… et ne regardons pas le niveau de performance de nos concurrents avec moins de lits.
Document surréaliste si l'on regarde les articles cités ci-dessus qui évoquent la nécessaire obligation d'aménager les domaines skiables pour reprendre la première place en journées skieurs.
Manifestement il y a encore beaucoup de travail à faire pour faire comprendre l'état du marché au-delà des fantasmes.
Une analyse assez dure mais réaliste de la situation qui pourrait aussi s'appliquer aux autres massifs (Alpes du Sud, Pyrénées…).
Et assez drôle de retrouver la "politique montagne" du Conseil Départemental de la Drôme donnée en exemple, alors que celui-ci ne gère "que" des stades de neiges. La gestion des remontées mécaniques, donnant l'illusion de développer du business fait oublier à certains les autres enjeux des territoires concernés.
…et ce n'est pas nouveau, certains évoquaient déjà les limites du système dès 2002:
Eléments de réflexions dès 2002 par Julien Noël :
« Le cadre de loi apparaît donc contradictoire et les opérations immobilières ne luttent pas « avec les mêmes armes ». L’ORIL présente des avantages telles que la diversification des activités du promoteur ou encore l’amélioration de l’offre pour la station. De plus, il pose les bases d’une relation étroite entre les investisseurs et les collectivités, essentielles dans le cadre d’un tourisme durable. Cependant, son principal inconvénient se caractérise par sa lourde mise en œuvre et son coût élevé. Face à cela, comme nous avons pu le constater dans ce rapport, la défiscalisation pour la construction de neuf se révèle être un intérêt financier considérable pour l’investisseur.
Il y a donc fort à parier que ces investisseurs se dirigeront naturellement vers la construction de logement neuf avec une rentabilité beaucoup plus immédiate que la rénovation d’un parc existant. De la même manière qu’ils se sont tournés vers les Pyrénées non pas pour leur image, mais bien pour leur rentabilité économique supérieure aux zones rurales.
Subséquemment, nous pouvons d’ores et déjà pronostiquer que le système VRT-ORIL restera lettre-morte jusqu’en 2006, date de la fin du dispositif Demessine. »
Un rapport indispensable pour comprendre pourquoi certains restent bloqués sur les journées skieurs…et le fantasme des volumes de marchés "en devenir"… pour comprendre en partie ce que nos concurrents autrichiens proposent comme prestations:
https://www.challenges.fr/videos/le-duel-des-critiques-thomas-daum-et-eudes-girard-vs-yves-noel-1407_kpflf5 5 août 2018
Tourisme et Grands Evènements Sportifs Internationaux (GESI)
Avec les 21 mesures pour optimiser les retombées touristiques on est dans du grand Art... mais avec une vision du XXème siècle lorsque le tourisme prenait son envol, internet n'existait pas et lorsqu'on rêvait à un développement touristique à l'infini (…et au-delà !). Ne pas oublier de lire avec attention la liste des personnes auditionnées pages 29 à 32, cela va expliquer en partie ces 21 mesures dont nous verrons la mise en oeuvre et la réelle efficacité pour atteindre les 100 millions de touristes (qui seront FORCEMENT atteint en 2024…).
Et les déclarations du Président du Conseil Départemental des Hautes-Pyrénées:
"« Si l’on met en parallèle cette somme avec tout l’impact économique, la notoriété, la campagne de communication, les images véhiculées à travers le monde, il y a des procès qui n’ont pas lieu d’être », relève Michel Pélieu en réponse à ceux qui reprochent d’injecter trop d’argent dans le Tour de France."
Cette "institution" culturelle ne saurait être critiquée, mais on peut se poser des questions légitimes.
Comme pour tout évènement, il y a des retombées économiques.
Mais sont-elles à la hauteur des espérances des territoires qui les accueillent et surtout couvrent-elles les frais engagés ? Dans de nombreux cas, les fantasmes de retombées mirobolantes sont bien supérieurs à la réalité.
Si l'organisation du Tour de France est magistralement mise en œuvre par ASO, la mesure des retombées est plus délicate car peu de collectivités sont en capacité de mettre des indicateurs efficients en place…et surtout peu d'entre elles doutent de l'absence de retombées.
Car douter, c’est remettre en cause la question du choix de l’accueil du Tour.
Sur un plan économique, la question mérite pourtant d’être posée car si le coût de 120 000 à 150 000 euros pour être ville départ ou d’arrivée reste correct, les coûts indirects des « à cotés » pris en charge par les collectivités (une partie des barrières de police, réfection de certaines zones de bitume, suppression(s) de terre-pleins, divers travaux de voiries, mise en place des toilettes provisoires pour les spectateurs, des parkings, plus le temps de travail des personnels …) peuvent aisément monter la note jusqu’au environ de 450 000 euros (estimation du budget Tour de France de Bourg St Maurice Les Arcs en 2009).
Dès lors, quid du ratio investissement/retombées économiques réelles ?
Entretien avec Jean-Pascal Gayant, professeur de sciences économiques à l’université du Mans
Propos recueillis par Amandine Dubiez - 29 juin 2018
De fait, en ne se focalisant que sur le prix payé à l’organisateur (ASO), on minimise le risque de critiques, mais certains élus montrent malheureusement qu’ils ne savent pas compter ou qu’ils mentent. Dans les deux cas c'est inquiétant !
En parlant principalement de retombées en terme d’image sur la base du calcul de la minute de publicité à la télévision au regard du temps d’antenne, on a imaginé un système sur-valorisant la puissance médiatique de l’événement. Mais sans lien avec les retombées économiques réelles sur le territoire concerné. Au mieux on espère que des visiteurs viendront, encore faudrait-il effectuer les comptages… Mais cela est vrai pour tous les évènements. Même si à l’heure d’internet, on pourrait raisonnablement se poser la question de la pertinence du maintien de ce mode de calcul basé sur la publicité télévisuelle.
Sans compter, les frustrations de certains acteurs locaux qui se sont investis dans la mise en scène d’animations « pouvant » passer en direct grâce à une vue aérienne, mais qui faute de beau temps ou parce qu’il se passe une action sur la course ne seront pas filmées.
Seuls les sites, comme l’Alpe d’Huez, qui accueillent régulièrement l’épreuve peuvent avoir de véritables retombées. Toutefois, lorsqu’on observe les capacités de l’Oisans pour accueillir des cyclistes hors de la saison estivale, on peut avoir des doutes. Il y a pourtant une demande, mais les hébergements sont très difficiles à trouver en mai, juin et septembre. Sans compter les hébergeurs qui ne comprennent pas la nécessité d’avoir des garages à vélos sécurisés….
Avoir un événement ne peut être pertinent que s’il s’inscrit dans une logique de territoire permettant de gérer des visiteurs le reste de l’année (voir la stratégie vélo développée dans le cadre du Tour de France 2018 par l’agglomération d’Annecy).
A deux ans des élections municipales, les dirigeants des structures touristiques qui devraient porter les stratégies des territoires quittent leurs postes, volontairement ou pas.
Ne pas se poser la question de l’importance du phénomène relève au minima d’une absence de réflexion, au pire d’une incapacité à voir la réalité d’un marché de plus en plus concurrentiel.
Courchevel, Méribel, Tignes,... Megève… la gouvernance délicate des stations de montagne. Lorsque les visons ne sont pas partagées, ni les objectifs, ni les stratégies ne peuvent être construites et menées sereinement.
Ce sont des problèmes de riches qui risquent à terme de mettre certaines perles des Alpes en situations délicates.
La question n'est pas qu'un problème de renouvellement ou non de contrat de travail (Courchevel, Megève…).
Rien n'empêche de transformer le contrat de dirigeant d'EPIC en CDI. Le départ régulier des dirigeants des structures touristiques montre que le travail dans la durée est très difficile.
Ce qui pourrait être un projet de vie professionnelle pour développer un territoire se limite désormais à une pige pour répondre aux exigences de la loi et limiter les risques de gestion de fait pour certains élus.
Lorsqu'on ne sait pas où l'on veut aller, on sélectionne un technicien juste pour gérer le quotidien.
L'incapacité à construire des stratégies à long terme (et à essayer de les mettre en oeuvre) est la preuve de l'immaturité d'une économie qui refuse de voir qu'elle est responsable de ses difficultés structurelles.
L’économie touristique de montagne, à l’image du tourisme en France, peut se permettre de gaspiller de l'énergie, des compétences, des moyens car elle n’a pas mesuré encore son réel potentiel, pas plus que l'importance de ses atouts. Mais à force d'être immature mais également très suffisante, elle risque fort de voir ses concurrents, beaucoup plus sérieux …et professionnels, la reléguer en deuxième division.
Alors que le Vercors possède environ 40 000 lits pour seulement 10000 lits touristiques chauds, l'enjeu aujourd'hui est-il dans de nouveaux programmes immobiliers ?
500 logements pour Corrençon en Vercors avec quel modèle économique ?
Celui qui créé encore des lits froids avec des propriétaires individuels ou des investisseurs dans de la prestation hôtelière ?
Les vieilles recettes ne construisent pas un futur pérenne.
« Le constat, globalement valable, doit toutefois être relativisé par un autre, celui de la fiabilité souvent discutable des données statistiques disponibles. Cette situation apparaît clairement à l’analyse des données produites en France, mais on peut craindre que les observations concernant notre pays puissent être extrapolées à nombre d’autres, notre appareil statistique public ayant la réputation d’être plutôt solide dans les comparaisons internationales »
(Rapport d'information N° 1271 sur la promotion de la destination touristique France p 7… )
Généralisation des EPIC, observatoire des données et réaffectation de la taxe de séjour...décidément pour une destination internationale majeure, on a des ambitions à la hauteur des enjeux....
La liste des personnes auditionnées est intéressante à regarder (pp 29-30): Office de Tourisme de France = 0, universitaire = 0.
- premièrement "100% des domaines skiables seront skiables à l'ouverture de cet hiver"… immobilier et prévisions météo, il y a toujours des chutes de neiges en octobre…et parfois rien après,
- version coeur de métier immobilier: du lits chauds et investissements, alors que l'on évoque l'augmentation des taxes sur les résidences en montagnes, les limites du remplacement des clientèles françaises par des clientèles émergentes…
A quand le moratoire sur les construction en montagne alors qu'il existe 50 % de lits froids ?
La course à l'ouverture précoce se poursuit cette année.
Pour quels chiffres d'affaires et quelle image donnée ?
Alors que les questions sur le réchauffement climatique sont de plus en plus évoqués comment comprendre la reproduction des mêmes schémas depuis des lustres ?
Ceux qui gèrent les remontrées mécaniques en régies ou en SEM liés aux collectivités ne sont pas forcément dans les mêmes dispositions. C'est juste un lobby qui s'exprime pour peser sur le débat et essayer de faire changer certaines règles.
Personne n'est "obligé" de déposer une candidature pour prendre une DSP.
Comme quoi les choses avancent doucement mais il serait souhaitable d'être capable de prendre en compte des éléments évoqués depuis longtemps.
Combien de temps faut-il pour que des travaux universitaires montrent que leurs analyses étaient justes..... 10 ans.
Le temps que certains découvrent le fil à couper le beurre.
Philippe Bourdeau et Coll (2007),Les sports d’hiver en mutation. Crise ou révolution géoculturelle?Edition Lavoisier - Collection Finance-gestion-management. Juin 2007 - 230 pages.
« Ceux qui parmi les classes supérieures viennent depuis longtemps à la montagne ont banalisé leur relation à l’espace montagnard. Cette banalisation rend la logique de l’amortissement du forfait obsolète. Par exemple, bon nombre d’adolescents qui viennent en vacances semblent consommer la montagne comme leurs congénères locaux. Les jeux virtuels des ordinateurs sont, peut-être, les principaux concurrents d’une pratique de loisirs hyperbanalisée pour ces clients. Mais les passionnés plus anciens de la montagne l’hiver, ceux qui ont cumulé au fil des ans bon nombre d’expériences, ceux qui, depuis plus de vingt ans, ont vu et profité de la montagne, se retrouvent aujourd’hui dans une recherche de plaisirs beaucoup moins intenses au niveau physique. Lorsqu’il fait gris ou simplement parce que l’on veut se reposer d’un rythme urbain intense, on reste dans son appartement et on se balade dans la station. La montagne aujourd’hui s’adresse à une suite de niches qu’elle devrait mieux chercher à connaître et à cibler. Analyser les comportements en montagne, mais aussi les modes de consommation hors sites touristiques est une nécessité pour appréhender de manière fine les différents marchés français comme étrangers. »
Page 175
In Les sports d’hiver en mutation. Crise ou révolution géoculturelle ?Edition Lavoisier - Collection Finance-gestion-management. Juin 2007
"Les crédits qui étaient encore consacrés au tourisme dans la mission Économie ont été, purement et simplement, supprimés dans le projet de loi de finances pour 2019. Il n’y a plus aucune ligne budgétaire pour soutenir les actions de la direction générale des entreprises (DGE) en faveur du tourisme ; il n’y a plus non plus aucune ligne budgétaire pour financer l’activité de garantie des prêts bancaires par Bpifrance qui bénéficiait notamment aux entreprises du tourisme."
Mais page 20:
"La rapporteure spéciale a donc déposé des amendements d’incitation fiscale pour que les propriétaires rénovent leur bien et y trouvent un intérêt économique.
Elle propose également une exonération, totale (II-CF898) ou partielle (II-CF899), de taxe d’habitation pour les propriétaires de résidences secondaires qui louent effectivement leurs biens au moins huit semaines dans l’année.
Bien sûr, Bercy ne semble pas favorable à de nouvelles dépenses fiscales, mais il s’agit là d’un enjeu d’intérêt général. Il faut que le Gouvernement obtienne des résultats concrets et fasse plus que commander des études d’ingénierie, dont les élus disposent parfois déjà. Les résultats doivent être plus que cosmétiques."
Encore une belle vision du siècle dernier. Les ORIL ont déjà montré leurs limites et là, on retourne vers ce qui n'a pas été efficace et qui a déjà coûté "un pognon de dingue". Il faut arrêter de construire en montagne et que les stations reprennent le contrôle de leurs lits. Mais il faut de l'ambition, de véritables changements et éviter de reproduire ce qui n'a pas fonctionné.(cf Rapport sur la réhabilitation de l'immobilier de loisir de février 2010). On a des pistes et on propose les plus inefficaces à moyens et longs termes. Manifestement nous avons encore beaucoup d'argent à gaspiller.
La réhabilitation de l’immobilier individuel existant ne fonctionne pas et coûte très cher. Il suffit de regarder les résultats de la foncière immobilière de la CDA et l’exemple des ORIL depuis 20 ans.
Il y a assez de lits puisque les stations ne sont jamais réellement pleines.
Le problème des lits froids est suffisamment problématique pour éviter de gaspiller encore de l’argent pour des résultats faibles.
Arrêt des aides fiscales et taxation des logements non loués. Les pistes existent mais ne sont pas, pour le moment sur la table; elles restent dans les rapports officiels.
On va arriver à ce que l'on évoquait avec Philippe Bourdeau dans " Les sports d'hiver en mutation: Crise ou révolution géoculturelle" dès 2007, facturer au plaisir obtenu…
Bref en résumé tout va bien et les stations ont fait le plein cette saison.
88% de remplissage donc quasiment plus de lits froids. Les propriétaires se sont mis à louer massivement alors.
+ 35% des clientèles allemandes qui étaient pratiquement absentes ces dernières années, serait-on entrain de prendre des clients à l'Autriche et à la Suisse ?
Et pourtant seulement 2% d'augmentation des journées skieurs ?
Donc beaucoup de clients en plus mais pas d'achat de forfaits. Dommage.
Une saison exceptionnelle !
Sauf si l'on ne parle que des lits commercialisés… et là le tableau est nettement moins favorable.
Canon à neige dans la station pyrénéenne de Font-Romeu, en 2016. Raymond Roig/AFP
The Conversation 27 mars 2019
Hugues François Ingénieur de recherche tourisme et système d'information, IRSTEA Emmanuelle GeorgeDirectrice du LESSEM et chercheur en économie et gouvernance des stations de montagne, Irstea
Samuel Morin Chercheur et directeur du Centre d’études de la neige (Centre national de recherches météorologiques, Météo-France - CNRS), Météo France
Le Temps par Grégoire Baur Publié vendredi 19 avril 2019 à 17:55, modifié lundi 22 avril 2019 à 13:50.
Bien sûr qu'iI n'est pas mort en Europe, pas avant une 40 aine d'années. Mais il a du plomb dans l'aile. En raisonnant en volumes avec l'intégration des asiatiques dans les chiffres mondiaux on peut continuer de se raconter des légendes optimistes et refuser de voir l'érosion de nos clientèles. ... et attendre l'arrivée massive des chinois forcément attirés par nos merveilleux domaines.
Le Dauphiné par Solène BELATROUS | Publié le 20/04/2019 à 06:07
Donc le "skie n'est pas mort" (Laurent Vanat)… mais même lorsque les conditions sont bonnes pour l'enneigement, la fréquentation baisse.
On attend avec impatience les analyses après les excellents chiffres de fréquentation des vacances de noël communiqués partout. Les gilets jaunes vont-ils redevenir les boucs émissaires présentés en début d'hiver ? Nul doute que les rencontres Alpipro des 25et 26 avril vont nous éclairer sur les éléments de compréhension de cette situation étonnante.
Quelles sont les raisons exogènes qui expliquent ces résultats, nos produits et nos rapports qualité/prix étant forcément hors de causes ?
En 2019, personne ne peut raisonnablement considérer que ce type d'opération serve la promotion de destinations parfaitement identifiées par les clientèles.
Si on souhaite lancer une saison et se faire plaisir autant se payer un restau entre professionnels avec quelques journalistes et le coup est joué. Sauf si on souhaite dépenser beaucoup d'argent histoire de montrer que l'on est visible …peu de temps puisque éphémère.
"le budget est estimé à 1,5 voire 1,7M€" pour 4 jours ! Effectivement la montagne a les moyens.
Titre racoleur et faux: acheter des parts d'une société de remontées mécaniques, ce n'est pas racheter une station.
Si le projet est d'importance, il ne justifie pas d'écrire n'importe quoi. Mais on attend avec impatience les détails du projet immobilier qui est annoné comme devant ne pas créer de lits froids…
A suivre.
14 Mai 2019
Une forme de record de titres de journaux faux.
Tony Parker "rachète une station de ski"
Les zones de montagnes sont sans doute les seules dans lesquelles les dirigeants des sociétés de transports de loisirs (remontées mécaniques) ont un poids politique au delà du poids économique.
Intéressant de remarquer que la Délégation de Service Public (DSP) des transports se transforme en outil de décision.
Imagine-t-on le patron de la RATP décider de la stratégie de la ville de Paris ? Ou celui du Sytral de la politique de développement de Lyon ?
Et bien la confusion est totale en stations touristiques alors même que les différentes sociétés ont des "délégations de services publics" et que les communes gardent la main juridiquement et doivent valider les tarifs, les aménagements et décider du cahier des charges pour lesquelles les sociétés délégataires postulent …
La Libre Belgique par CHARLOTTE MIKOLAJCZAK, À VAL D’ISÈRE
Publié le samedi 11 mai 2019 à 08h56 - Mis à jour le dimanche 12 mai 2019 à 08h07
Très intéressante tentative de différenciation alors que le modèle économique semble très sensiblement identique avec montée en gamme et développement immobilier.
Remarquons le positionnement sur le ski d'été (!!!) alors que la question du réchauffement climatique et de la préservation de l'environnement naturel se pose, notamment concernant les glaciers.
Val d'Isère n'aurait pas autre chose à proposer que le ski d'été en 2019 ? Etonnant.
Lorsqu'on pense que la solution passe principalement par une nouvelle télécabine, c'est que le diagnostic est erroné.
L'enjeu aujourd’hui n'est plus centré que sur les remontées mécaniques mais surtout sur les hébergements et les services proposés en station.
On continue de répondre à la situation actuelle avec des réponses du passé, sans se poser les bonnes questions. Même si dans ce cas, la liaison est une solution simple, quid de la question des lits froids à Cauterets ?
Le Dauphiné Libéré 09 juin 2019 à 08:21 | mis à jour à 10:39
Lorsque l'on essaye de faire dire n'importe quoi au chiffres: faible enneigement en début de saison, gilets jaunes.
Ces chiffres sont en opposition avec ceux communiqués cet hiver (Cf plus haut vers 14 mars et 23 avril 2019).
Et si simplement alors que la France reste le pays avec les forfaits les moins chers du monde, nos tarifs d'hébergements et de prestations annexes étaient trop élevés et le rapport qualité/prix catastrophique parfois ?
Après les prédictions optimistes, les projections favorables qui oublient d'évoquer le fait que la montagne est la quatrième destination estivale derrière la mer, la campagne et les villes. Que les éléments de comparaisons ne sont pas identiques pour les années évoquées (en général N/N-1).
Selon l’étude Novamétrie, "79% des professionnels de la région sont confiants, voire très confiants pour ces trois mois d’été (juin, juillet et août). Un chiffre en hausse par rapport aux prévisions estivales 2017 et 2018 (73% et 74%)".
Maintenant on compare la confiance des professionnels avant la saison avec leur niveau de confiance les années précédentes… du très grand art !
Dans un marché mature et en déclin on redécouvre que le forfait peut être reconfiguré, …une révolution !
2007…
page 177
page 178
S’adapter ou décliner ? Enjeux et défis pour les stations touristiques de montagne, in Les sports d’hiver en mutation, crise ou révolution géoculturelle ? sous la direction de Philippe Bourdeau, Hermes Science, Lavoisier, Juin 2007.
"L’importance du tourisme pour l’économie française a conduit la CDC à afficher une forte ambition pour le tourisme, à compter de 2013, sous la forme d’une « feuille de route sectorielle », mais sans outil de coordination et de suivi spécifique" (page 5).
Quelle vision la Caisse des Dépôts et Consignations a-t-elle du tourisme ?
Quels sont les priorités de ses filiales comme la Compagnie des Alpes ?
Page 7
"Les résultats obtenus à ce jour laissent penser qu’une partie substantielle des objectifs fixés risque de ne pas être atteinte"
" L’élan donné à la politique d’investissement du groupe en faveur du tourisme a eu des effets mesurables. Ainsi peut-on estimer qu’entre 2012 et 2017, le groupe a apporté, sous forme de participations ou de prêts, 606 M€ aux politiques du tourisme conduites par l’État et les collectivités locales. Cet apport l’a été dans le cadre de la feuille de route sectorielle, dont les actions incluent celles de la plateforme FDT, partie intégrante du programme gouvernemental 2015-2020.
Si l’on s’en tient aux objectifs de la plateforme FDT, les seuls qui aient été quantifiés, la situation des trois dispositifs qui la constituent n’est pas la même. Les dispositifs confiés à la filiale Bpifrance (100 M€ de fonds propres) et la direction du siège DIDL (400, puis 500 M€ de fonds propres) fonctionnent correctement, de telle sorte que l’atteinte de leurs objectifs quantitatifs en ce qui concerne les apports en fonds propres ne paraît pas compromise. Il n’en va pas de même, en revanche, pour le dispositif confié à la direction des finances. En effet, la Foncière Développement Tourisme, qui doit mobiliser 500 M€ de fonds propres, n’en a, à ce jour, mobilisé que 67 et n’a financé, à hauteur de 26 M€, dont la moitié apportée par la CDC, qu’une seule opération depuis sa création. C’est pourquoi, tirant les leçons de l’échec, la CDC a fait part de son intention de céder sa participation dans cette foncière.
Une autre opération, qui ne relève pas de la plateforme FDT, mais de la feuille de route, est, elle aussi, en difficulté. La société Foncière Rénovation Montagne, chargée de remédier à la sous-occupation des lits dans les stations de sports d’hiver gérées par la Compagnie des Alpes, est paralysée par la mévente des appartements rachetés." (page 7)
Vouloir revendre est une erreur, les appartements rénovés auraient dû être gardés et gérés par les stations… mais pour cela il faudrait des gouvernances opérationnelles.
actumontagne.com par Sophie Chanaron le 14 août 2019
Toujours le même raisonnement obsolète de course aux nouveaux lits... associé au désastreux fantasme de la rénovation dont les ORILs ont montré les limites depuis plus de 15 ans.
Mais sinon l'orchestre joue toujours avec entrain… mais l'iceberg ne fond pas encore assez vite.
(ex- Quelques remarques sur un rapport parlementaire sur le tourisme de Juillet 2019)
Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme 3 Août 2019 MAJ 19 août
5 octobre 2019
"Neige de culture, soutien à l'immobilier touristique, et classes de neige… et ascenseurs valléens": de belles perspectives innovantes… du siècle dernier au temps béni du développement des stations. A ne pas se projeter vers d'autres formes de structuration économique, la montagne va se tuer toute seule indépendamment des évolutions climatiques.
Le prétexte du refus d'investir dans la liaison l'Alpe d'Huez-Les 2 Alpes est-il crédible ? Ou est-ce la volonté des élus de se rapprocher de la gestion des remontées ?
La SEM SATA va-t-elle se recomposer en faisant entrer en son sein la commune nouvelle des 2 Alpes ?
Et le stade d'après serait de reprendre le contrôle des lits froids ? De quoi faire de beaux projets de mandats.
- Langenbach Marc, Clivaz Christophe, Tuppen John, (2017), Les processus de diversification de l'offre touristique par les spots outdoor dans les stations de montagne : approche croisée Suisse / France, Juillet. Juritourisme 198.
- Hugues François, Pierre Spandre, Emmanuelle Georges, Samuel Morin, (2017) Stations de sports d’hiver : quelle anticipation du changement pour préparer l’aménagement du territoire à l’épreuve du climat ? Colloque International « La montagne, territoire d’innovation », janvier 2017
- Emilie Jaccard, Emmanuel Bayle, Marc Langenbach (2016), La gouvernance des stations de montagne et leurs politiques sportive et touristique : Les enseignements du cas de Villars-sur-Ollon, Gestion et management public, 2016/3 (Volume 5 / n° 1), p87-105, Edition AIRMAP.
- Vincent Vlès, Christophe Bouneau (2016), Stations en tension, Editions Peter Lang, 260 p.
- Vincent Vlès (2014), Métastations. Mutations urbaines des stations de montagne. Un regard pyrénéen. Bordeaux : Presses universitaires de Bordeaux, 191 p.
- Julien Barnu, Amine Hamouche (2014), Industrie du tourisme. Le mythe du laquais. Collection Libres opinions. Edition Presses des Mines
- Olivier Bessy (2013). L'innovation dans l'évènementiel sportif. De l'attractivité touristique au développement des territoires, PUS, 246 p.
- E. Marcelpoil, L. Bensahel-Perrin et H. François (2010) Les stations de sports d’hiver face au développement durable. Etat des lieux et perspectives. coll. Les idées et les théories à l'épreuve des faits L'Harmattan
- Philippe Bourdeau (2009) De l’après-ski à l’après-tourisme, une figure de transition pour les Alpes ? Réflexions à partir du cas français, Dossier Le tourisme montagnard au crible de la durabilité, Revue de Géographie Alpine, 97-3/2009.
- Philippe Bourdeau et Coll (2007), Les sports d’hiver en mutation. Crise ou révolution géoculturelle ? Edition Lavoisier - Collection Finance-gestion-management. Juin 2007 - 230 pages.
- Dewailly Jean-Michel (2006), Tourisme et géographie, entre pérégrinité et chaos ?, Paris, L'Harmattan, 222 pages.
- Marcelpoil E et Gerbaux F (2006), La gouvernance dans les stations de montagne, publication d’un numéro spécial de la Revue de Géographie Alpine (n°1/2006).
- Marcelpoil E. Gerbaux F. (2004), L’univers complexe des stations, avec la collaboration de Boudières V. inStations de montagne, vers quelle gouvernance ?Novembre, Editions Comp’Act, 230 pages, FACIM. Coordination de la réalisation scientifique et opérationnelle de cet ouvrage collectif, correspondant aux actes du colloque organisé en partenariat avec la FACIM, le 30 avril 2004.
- Bessy Olivier, Hillairet Dieter (2002). Les espaces sportifs innovants tome 1 : L’innovation dans les équipements et tome 2 : Nouvelles pratiques, nouveaux territoires, PUS, 600 p.
- Marcelpoil E. (2002), Les systèmes d’acteurs des stations de montagne, inQuelles perspectives pour les stations de sport d’hiver au 21ème siècle ?,Courchevel, 9-10 décembre 2002, 8p. , FACIM, Editions Compac’t.
- Vlès Vincent (2001),Service public touristique local et aménagement du territoire,collection Logiques sociales, Paris : L’Harmattan, 222 p, ISBN : 2-7475-0307-0. Texte disponible également en chargement libre sous le titreLe service public touristique local. Éloge de l’aménagement différencié du territoire,en archives ouverteshttps://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00694756
- Vlès Vincent (1996),Les stations touristiques, collection Économie des Services Poche, n° 2, Paris : Economica, 111 p, ISBN : 2-7178-3169-X.
- Vlès Vincent (1996),Le projet de station touristique,collection Le territoire et ses acteurs, Bordeaux : Presses Universitaires de Bordeaux, C.I.D., 131, bd Saint-Michel 75005 Paris, 403 p, ISBN : 2-86781-184-8, disponible en archives ouverteshttp://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00694999
- Di Ruzza F., Gerbier B., (1977), SKI en crise. Le cirque blanc: du profit… à la compétition.Presses Universitaires de Grenoble, 157p.
- ARNAUD Danielle (1975) « la neige empoisonnée par l’argent… l’immobilier… la politique…» Nuisances, Ed Alain Moreau, 320p .
- COGNAT Bruno (1973) « La montagne colonisée », Objectifs, Les Editions du Cerf.
par Françoise MIQUEL, Chef de mission de contrôle général au Contrôle général économique et financier - Jacques MOUGEY, Membre permanent du Conseil général de l'environnement et du développement durable - Georges RIBIÈRE, Membre permanent du Conseil général de l'environnement et du développement durable – février 2010.
Le positionnement de l'offre française des sports d'hiver, Note de Synthèse, février 2005. Etude réalisée par le cabinet Architecture et Territoire pour le compte de la direction du Tourisme.
Attractivité des stations de sports d'hiver: Reconquête des clientèles et compétitivité internationale. Rapport au Premier Ministre Dominique de VILLEPIN. Vincent ROLLAND, Député de Savoie, décembre 2006.
Bilan et perspectives de l’immobilier de loisirs dans les stations touristiques, analyse d’impact de la loi Demessine -Défiscalisation des résidences de tourisme dans les Zones de Revitalisation Rurale sur la région Midi-Pyrénées et le massif Pyrénéen- SEATM, - Julien Noël (2002), Mémoire de DESS « Sport, Tourisme et Développement Régional », Toulouse.
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