MAJ le 26 avril 2019
28 septembre 2016
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22 juin 2017
27 septembre 2017
La Compagnie des Alpes mise sur le "nouveau contexte" pour débloquer l'entrée au capital de Fosun
Challenges publié le 26 septembre 2017
26 avril 2019
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Alors qu’était annoncé l’entrée de capitaux chinois dans la
Compagnie des Alpes (CDA), certains élus se sont manifestés pour s’inquiéter de
la dure réalité économique : l’investissement capitalistique dans les
entreprises est internationale !
Le capitalisme est mondialisé en 2016, une sacrée découverte pour
certains !
Divers articles de presse
On peut se demander si ces élus sont foncièrement
protectionnistes… s’ils connaissent les règles d’une économie mondialisée … ou
s’ils ont communiqué par opportunisme/clientélisme ?
L’arrivée des capitaux chinois en Europe n’est pas une nouveauté.
Depuis le port du Pirée, en passant par le Club Med et directement dans un
certain nombre d’entreprises liées au tourisme, ces investissements se
développent dans l’industrie et ont même investi dans différents clubs de
football comme Sochaux ou l’Inter de Milan.
L'Echo touristique, dossier août 2016
Les Echos par
François Candelon le 10 août 2016
Le Figaro par Isabelle de Foucaud le 09 septembre 2015
Pourquoi s’inquiéter de leur entrée au capital de la Compagnie des
Alpes, alors même que les acteurs de la montagne fantasment depuis des années
sur les millions de clients chinois devant venir sauver l’économie de stations
structurellement condamnées (selon eux) à croitre ?
Pourquoi une telle réaction alors que la majorité des élus locaux
de nombreuses « grandes stations » font confiance à la Compagnie des
Alpes pour « gérer » leur délégation de service public (DSP) des
transports que sont les remontées mécaniques ?
Ils pourraient gérer en régie directe leurs remontées mécaniques,
ils ont choisi un mode de gestion déléguée confiant à des sociétés privées ou à
des Sociétés d’Economie Mixte ou Sociétés Publiques Locales (SEM/SPL) de le
faire à leur place. Ces entreprises sont donc tenues à des résultats mais ont
également leur stratégie propre pour préserver leurs intérêts.
L’arrivée de capitaux chinois correspond à une stratégie
internationale engagée depuis de nombreuses années pour développer les échanges
commerciaux. Au–delà de ce que nous savons des contraintes chinoises pour les
entreprises qui souhaitent s’implanter en Chine (produire sur place ou faire de
la participation croisée de capitaux, ce qui est le cas de la CDA) ce débat
apparait comme sur-réaliste !
Dès lors, comment comprendre qu’ils ne manifestent pas leurs
craintes au développement des nombreux projets de Club Med dans les
Alpes ? Le Club Med acheté par FOSUN société d’investissements chinois !
Le Dauphiné Par Antoine CHANDELLIER | Publié le 31/08/2016
C’est paradoxal, les élus se réjouissent de ces créations de
nouveaux villages Club Med! Taxes en prévisions, promesses d’emplois,
communication assurée par le Club Méd…et les entrepreneurs locaux qui doivent
construire ! Quand le BTP va…
Et puis « c’est pour une montée en gamme ! »
Une des lubies, alors que les prestations de moyennes gammes tendent à voir
leurs prix augmenter plus que leur qualité… et les clients moyennes gammes
quitter les montagnes.
Mais tous ces projets, pour quels clients ? Qui va remplir
ces nouveaux Club Méd ? Quels modes de consommations en station ?
Pour quel modèle de gouvernance locale ?
Les clients oui, les capitaux non !
Imaginons le pire, les chinois finiraient par imposer aux français
des normes d’accueil qui « révolutionneraient » leurs façons de
faire du tourisme ! Ou de ne pas faire, lorsqu’on constate la médiocrité
de l’accueil des clients rarement considérés comme de véritables
« guests ».
Pour le moment, les bons exemples sont ailleurs, Suisse, Autriche,
Italie, Amérique du Nord…
La France touristique est un fait, la médiocrité d’une partie des
prestations proposées est sans cesse pointée du doigt y compris à
l’international (et pas seulement en montagnes). Et développer la marque
Qualité Tourisme en est la preuve, si la qualité était un élément constitutif
de nos offres nationales, la démarche n’aurait pas lieu d’être…
Où est la crainte de cet investissement chinois dans le
capital de la Compagnie des Alpes ?
Alors que la CDA, société privée liée structurellement à la Caisse
des Dépôts et Consignation, reste un acteur qui œuvre pour développer les
grandes stations françaises en s’engageant même dans la rénovation et
l’investissement immobilier (ce que les stations ne font pas !); pourquoi
s'inquiéter de la sorte ?
Le modèle économique des stations est-il en question ?
Les élus, qui ont laissé depuis de nombreuses années certains
acteurs économiques de la montagne décider des stratégies de développement de
l’économie en montagne, s’inquiètent brusquement d’éventuelles décisions de
leurs investisseurs (sic ???). A
quel moment se sont-ils véritablement penchés sur les souhaits des
investisseurs initiaux, les propriétaires de logements à qui on a vendu le
bonheur d’avoir un bien en station touristique depuis plus de 40 ans ?
La gouvernance locale est laissée depuis des années au bon vouloir
des acteurs motivés. Seuls, ceux qui sont principalement centrés sur le
développement du ski l’hiver ont construit des stratégies. Même si certains
d’entre–eux ont oublié que dans un marché mature, les recettes du passé
élaborées dans une période de croissance ne sont plus efficientes.
Mais la gouvernance locale est en panne et les élus
« hypnotisés » (pour ne pas dire convaincus…) par la montée en gamme
des produits et le sauvetage par
les clientèles étrangères fortunées.
Congrès ASRDLF Juillet 2016 Gatineau, Québec
Mais les stations ont-elles les produits compatibles avec
leurs souhaits ?
Ce ne sont pas les quelques établissements d’exceptions aux
prestations irréprochables (hôtels, commerces, bars, restaurants,…) qui
pourront sauver un marché mature, déclinant et dont une grande partie des
prestations n’a pas un bon rapport qualité/prix.
Pourquoi craindre l’apport financier des chinois à la CDA,
principalement lié aux conditions
d’entrée sur le marché des stations en Chine ?
Et si la CDA ne renouvellerait pas ses participations aux
DSP ?
Ce serait peut être occasion pour les stations de reprendre le
contrôle de leurs outils économiques ? Certains en rêvent depuis l’accident
industriel de Transmontagne de 2007 qui a vu Chamrousse reprendre la maîtrise
de ses remontées mécaniques.
Mais d’ici là, il faudrait que la question du modèle économique
d’une activité sensible au réchauffement climatique restant ancrée sur le
développement systématique de l'hébergement soit posée. Et que l’arrêt des
constructions de lits dans des zones touristiques ayant plus de 50% de lits
froids soient considérés comme une priorité.
Mais cela sous-entendrait de se poser beaucoup trop de questions
auxquelles, certains élus et certains acteurs économiques ne sont pas près
d’accorder la moindre importance.
Alors ne "chinoisons" pas et restons sur :
Béton ! Canons (avec quelle eau) ! Pognon (mais de qui
?) !
Au moins à court terme.
En 2008, un acteur significatif de l’économie locale de
Haute-Tarentaise était bien seul lorsqu’il confiait : « Si l’on veut continuer notre
activité économique, il va falloir accepter de diminuer nos marges ».
Aujourd'hui encore les promoteurs de nouveaux modèles
d'organisation de l'économie des zones de montagnes sont bien trop peu nombreux
et la véritable Gouvernance locale enterrée sous la neige devenant de plus en
plus rare !
2 septembre 2016
Il n'y a as que les chinois, les américains aussi …
Maritima Info Publié
le : 30/08/2016 à 06h20 Par J.Darras
L'Humanité
par NICOLAS GUILLERMIN le 2 septembre 2016
Le Nouvel Economiste par Julien TARBY le 26 août 2011
28 septembre 2016
CKGBSB Knowledge par LIU SHA publié le 26 septembre 2016
7 octobre 2016
Le diagnostic passéiste de certains.
La Dauphiné Libéré par Antoine Chandellier publié le 7 octobre
2016
Vouloir construire encore est une absurdité, preuve que certains
acteurs de la montagne n'ont pas compris la situation.
Se lamenter de la baisse des aménagements et ne proposer que des
investissements en remontées mécaniques et neige de culture est la preuve d'un
décalage entre l'état du marché, les attentes de la clientèle et la vision de
certains professionnels.
Si les températures sont encore autour de 10° comme à noël
dernier, les canons se serviront à rien (sauf à avoir gaspillé de
l'argent).
Aucune station ne fait 100% de remplissage ni en février, ni la
semaine du nouvel an ! Ce n'est pas par manque d'infrastructures pour le ski
qu’il n’y a pas de client. Mais il manque des aménagements hors ski et surtout
un autre modèle économique ne reposant pas sur des lits appartenant à des
propriétaires individuels et qui pousse les acteurs à construire encore plus.
Avec 50 % de lits froids, ce ne sont pas des remontées qu'il faut, mais
reprendre les lits existant pour faire vivre les stations.
Dans le même temps, il faudrait aussi revoir le rapport qualité/prix
de l’offre. Les forfaits de ski sont les moins chers du monde mais un séjour
coûte très cher… Avec un business model construit pour 5 mois /an, il est clair
que certains vont dans le mur ! Mais pas un mur de neige.
Les propositions de l'ANMSM (Association Nationale des Maires des
Stations de Montagne)
A lire avec attention les propositions concernant l'immobilier de
la page 18 à 21
"Le soutien aux constructions neuves et à la réhabilitation
de l’immobilier de loisir"…
Nous sommes en 2016 et les acteurs ont très peu évolué sur le
modèle économique. Il reste organisé à partir d'un hébergement touristique mis
à disposition par des propriétaires privés individuels…… Ce modèle a montré ses
limites mais on persiste dans cette voie ! C'est un échec il faut savoir
reconnaitre que ce modèle n'est plus pertinent et reconstruire un autre
développement touristique.
La reprise des hébergements existant devrait être organisée dans
chaque station. Il faut arrêter les constructions il y a déjà trop de lits.
Lire ou relire… et comprendre
Certains éléments ont été repris dans les rapports de 2010 et
2015…
Julien Noël (2002), Bilan
et perspectives de l’immobilier de loisirs dans les stations touristiques,
analyse d’impact de la loi Demessine -Défiscalisation
des résidences de tourisme dans les Zones de Revitalisation Rurale sur la
région Midi-Pyrénées et le massif Pyrénéen- SEATM,
Mémoire de DESS « Sport, Tourisme et Développement Régional »,
Toulouse, novembre 2002.
12 octobre 2016
Alternatives
Economiques n° 361 - octobre 2016
par Romain Renier
17 octobre 2016
France Culture. La Fabrique de l'Histoire; Histoire des loisirs
1/4 29 juin 2009
Chalet Pointu, 2013
Centre Pompidou. Cahier pédagogique 2005 par Ivan Mietton (auteur)
et Marie-José Rodriguez (responsable éditoriale)
Ce dossier réalisé à l'occasion de l'exposition
rétrospective sur Charlotte Perriand en 2006, présente une étude approfondie de
son travail et met en valeur tant l'architecte que la designer d'un mobilier original.
Extrait du film "Charlotte Perriand et les Arcs", réalisé par
Philippe Puicouyoul.
25 octobre 2016
Courrier International octobre 2016
29 octobre 2016
L'édito éco par jean Marc Vittori France Inter 28 octobre
2016
24 décembre 2016
Joyeux Noël
un excellent documentaire
Documentaire de 2014
Pascal Carcanade et Laurent Cibien
LCP Diffusé le
22/12/2016
Sotchi, février 2014 : pour la première fois dans leur histoire,
les Jeux Olympiques d'hiver se déroulent dans un pays sans tradition de ski
alpin. Tandis que l'industrie de la montagne se mondialise, dans son bassin
d'origine, les Alpes occidentales, la croissance faiblit et le nombre de
skieurs stagne depuis des années.
Voyage dans les coulisses de cette industrie mondiale de la glisse. Les réalisateurs s'interrogent sur son modèle de développement particulier, qui s'est affranchi de sa condition originelle (la neige tombée du ciel). Leur enquête les mène en France, en Autriche, en Italie, mais aussi dans le Caucase russe, en Chine, en Afrique du Sud et même... en Belgique.
Ils rencontrent les entrepreneurs visionnaires du "snow business" : des gestionnaires de stations aux gourous du marketing, en passant par des scénaristes du milieu alpin.
Voyage dans les coulisses de cette industrie mondiale de la glisse. Les réalisateurs s'interrogent sur son modèle de développement particulier, qui s'est affranchi de sa condition originelle (la neige tombée du ciel). Leur enquête les mène en France, en Autriche, en Italie, mais aussi dans le Caucase russe, en Chine, en Afrique du Sud et même... en Belgique.
Ils rencontrent les entrepreneurs visionnaires du "snow business" : des gestionnaires de stations aux gourous du marketing, en passant par des scénaristes du milieu alpin.
Fuite en avant immobilière et bétonnage généralisé, surenchère
technologique pour lutter contre le réchauffement climatique, transformation
des massifs en parcs d'attractions réservés aux plus riches... Difficile de ne
pas y voir le reflet d'un capitalisme prédateur transformant les espaces
naturels en sources de profits. Au risque de donner envie de ranger les
spatules à ceux qui ne sont pas prêts à tout pour continuer à faire du ski.
Diffusions
sur LCP TNT
Diffusions
sur LCP 100%
- Mercredi
4 janvier 2017 à 22:07
- Lundi
23 janvier 2017 à 22:03
11 Janvier 2017
origine https://www.domainepublic.ch/
8 février 2017
Eléments complémentaires sur le bilan 2016 pour les stations
mondiales
Reportage France 3 Cote d'Azur diffusé le 22 mars 2013
Reportage Joëlle Ceroni, Serge Worreth et Pierre Maillard
22 juin 2017
Séminaire « Que
reste-t-il de nos stations de montagne ? »
Diversification des pratiques touristiques et sportives en
montagne et reconfiguration territoriale en France et en Suisse
Université
de Lausanne Institut des sciences du sport de l'UNIL (ISSUL)
Université
de Lausanne Institut de géographie de durabilité
IRSTEA
Grenoble
29 août 2017
27 septembre 2017
La Compagnie des Alpes mise sur le "nouveau contexte" pour débloquer l'entrée au capital de Fosun
Challenges publié le 26 septembre 2017
26 avril 2019
Le Temps par Grégoire Baur
Publié vendredi 19 avril 2019 à 17:55, modifié lundi 22 avril 2019 à 13:50.
Bien sûr qu'iI n'est pas mort en Europe, pas avant une 40 aine d'années. Mais il a du plomb dans l'aile. En raisonnant en volumes avec l'intégration des asiatiques dans les chiffres mondiaux on peut continuer de se raconter des légendes optimistes et refuser de voir l'érosion de nos clientèles. ... et attendre l'arrivée massive des chinois forcément attirés par nos merveilleux domaines.
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Petits Rappels
Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme Mai 2016
Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme Décembre 2014
Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme Novembre 2014
Compléments d'Août 2018
Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme 6 octobre 2017
Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme Août 2017
Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme Juin 2017
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