Pour que le tourisme soit un projet pour tous les territoires, il va falloir booster la copie !
Chronique publiée le 4 août 2017 suite au communiqué du Conseil Interministériel du Tourisme du 26 juillet 2017
MAJ le 4 avril 2022…
2017 -2022 rien ne bouge vraiment…
A la relecture des attendus du Conseil interministériel du Tourisme (26 juillet 2017), le lecteur n'a pas l'impression que la France possède une somme d'atouts importants puisque les propositions ressemblent à s'y méprendre au bricolage en cours dans tous les coins des territoires français de métropole et de l'outre-mer.
La France possède une diversité de paysages, de prestations, de produits et d'acteurs qui ressemble plus à un gigantesque musée de la brocante qu'à une industrie performante. Le paradoxe est que ce bric à brac pèse 8% du PIB et que la majeure partie des responsables politiques par méconnaissance, désintérêt ou par vision étriquée ne se rendent pas vraiment compte des pépites dont nous disposons, peu de pays disposent des mêmes.
Certaines destinations arrivent à tirer leur épingle du jeu mais nous sommes loin de ce que nous pourrions produire économiquement si les visiteurs étaient reçus comme nous le sommes dans certains pays étrangers.
Les points évoqués dans le plan ministériel restent bien en dessous du minimum nécessaire.
S'il s'agit à terme de favoriser les investissements des sociétés d'autoroutes, de privatiser les aéroports ou de proposer de nouvelles niches fiscales pour l'hébergement touristique qui terminera en lits froids, on a déjà donné.
Par contre, avoir les services (sécurité, police, gendarmerie, pompiers, hôpitaux, …) qui donnent aux territoires les moyens d'assurer pendant toute l'année des services annexes primordiaux aux visiteurs, ça c'est du ressort de l'Etat. Garantir la qualité les prestations touristiques (vous avez dit DGCCRF ?), répression des fraudes, sanction envers les professionnels douteux... c'est du ressort de l'Etat.
Vous voulez que l'on devienne vraiment la première destination touristique mondiale? Alors il va falloir changer !
Changer l'image que certains "responsables" (élus et professionnels) ont du modèle français !
Changer la logique économique uniquement centrée sur les volumes, c'est la qualité qui fait les volumes et non pas l'inverse !
Changer l'image du touriste qui fait vivre car pour certains "nuisibles" du système, le touriste est un blaireau.
Le blaireau est d'ailleurs le seul animal à poils qui se fait plumer depuis des années. Mais maintenant le blaireau est nu (par notre faute) et pour l'accueillir ET LE FIDÉLISER, il faut lui proposer la gamme de produits qu'il souhaite, qu'il réserve par le web et qu'il trouve vraiment les services en arrivant à destination. Bref, il faut être à l'écoute du client. Une révolution on vous dit !
Passer du touriste au visiteur, au "guest".
Il serait temps d'avoir de l'audace (et aussi des moyens) et pas seulement un inventaire de mesures ridicules à la Prévert, pour enfin réveiller "La Belle au Bois-Dormant" économique qui nous fait vivre et qui arrive tout de même à faire rêver certains de nos visiteurs.
Soyons à l'image qu'ils nous prêtent et donnons leur le meilleur de nous mêmes.
Et oui, j'avais dit qu'il fallait de l'audace, sacré challenge !
"Axe 2 : Restaurer la compétitivité internationale des acteurs du tourisme en France en veillant à la simplicité et à l’utilité de toute réglementation future et en l’évaluant à l’aune de la valeur ajoutée touristique.
"La France souffre d’un défaut de compétitivité qualité-prix en comparaison des grandes destinations concurrentes. L’une des vertus de l’économie du partage est d’améliorer cette compétitivité par le biais de ses offres propres mais aussi en poussant les acteurs de l’économie classique à se renouveler et à investir dans l’expérience client. Or, le poids des normes qui encadrent l’activité de nombreux acteurs du tourisme (dans l’hôtellerie et la restauration notamment) pèse sur la compétitivité de la France sur la scène internationale, en comparaison de grandes destinations concurrentes. Elle détourne les professionnels de l’initiative et de l’innovation qu’appellent les nouveaux usages. Nous remarquons en effet que le niveau de réglementation imposé aux professionnels est plus élevé en France qu’il ne l’est dans d’autres pays comparables. Si l’encadrement de l’activité des hôteliers, des restaurateurs ou des cafés est indiscutablement nécessaire sur certains points fondamentaux (sécurité, hygiène), l’inflation de règlements ne contribue pas nécessairement à créer de la valeur ajoutée pour le client."
Bref, le mauvais accueil des visiteurs est dû aux normes administratives.
La formule est assez savoureuse et pas du tout orientée philosophiquement.
Alors que l'on communique toujours sur l'objectif d'atteindre les 100 millions de touristes (ce qui sera atteint en 2024 par les annonces officielles), mais que l’on est incapable d’avoir des éléments de comptages fiables et vérifiables.
Les questions se posent sur la gestion des flux de touristes sur la planète.
Cela devrait être simple pour les français car dans la majorité des cas, les français ont confondu gestion de flux et développement touristique.
Blog Aménagement, Récréation, Sport & Tourisme, Juillet 2018
9 Août 2018
Alors que la question de la cohabitation entre résidents et touristes se développe et que la régulation de l'activité de loueur d'appartements est devenue une question planétaire.
Les Echos Par Elsa DICHARRY publié le 17/05 à 11h58
Comment construire une véritable stratégie si les éléments de base sont faux.
Il est particulièrement intéressant de noter que l'excellence touristique ne sert qu'à valoriser un pseudo résultat en nombre de visiteurs (et non en chiffres d'affaires) depuis des années.
Et la seule manière de continuer cette forme de communication consiste à battre ce "non-record" chaque année.
Sur les territoires cette communication est désastreuse car, sensibles aux chiffres annoncés et constatant que les touristes ne sont pas présents en si grand nombre, les acteurs du tourisme peuvent penser que les clients sont chez les voisins d'à coté... qui eux pensent la même chose.
Il se créé alors une défiance locale envers certains acteurs sur l'ensemble du territoire.
Tout est alors utilisé pour tenter de masquer la réalité que l'on ne connait pas: chiffres tronqués (type relevés de circulation des services des routes, données non qualifiées …), approximations (nombre de personnes comptabilisées dans les aéroports y compris ceux en transit…), estimation de paniers moyens sur la base de calculs aléatoires …
« Le constat, globalement valable, doit toutefois être relativisé par un autre, celui de la fiabilité souvent discutable des données statistiques disponibles. Cette situation apparaît clairement à l’analyse des données produites en France, mais on peut craindre que les observations concernant notre pays puissent être extrapolées à nombre d’autres, notre appareil statistique public ayant la réputation d’être plutôt solide dans les comparaisons internationales »
(Rapport d'information N° 1271 sur la promotion de la destination touristique France p 7… )
Sinon tout va bien.
La France "première destination touristique mondiale" est une légende nationale construite institutionnellementalors même que les principaux décideurs ne considèrent pas cette branche de l'économie comme suffisammentintéressante.
Curieux paradoxe français où lorsqu'on a un domaine économique pouvant être performant, on considère qu'il suffit de faire quelques aménagements (plan littoral, plan neige, plan routes…) pour que les visiteurs viennent en nombre.
Le BTP c'est de l'économie, pas le tourisme.
Trop d'ingénieurs des ponts et des mines, de polytechniciens, d'énarques qui ne connaissent pas le tourisme à la tête des grandes institutions ?
Peut être, mais lorsqu'on se présente comme leaders mondiaux, pourquoi faire des efforts… puisqu'on bricole et que l'on se raconte que ça marche ?
Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme Août 2019
Deux ans après la rédaction de la première partie de cette chronique suite aux attendus du Conseil interministériel du Tourisme du 26 juillet 2017, qu'est ce qui a changé ?
Le Monde Par Isabelle ChaperonPublié le 05 août 2019 à 02h59, mis à jour hier à 13h58 Vu que les données sur les visiteurs sont tronquées par une absence de comptage fiable et les "analyses" faites à partir des projections de réservations effectuées avant la saison, comment envisager que cette présentation puisse être juste ?
Suite à un édito dans L'Echo touristique du 12 janvier 2021 traitant de "l'injustice" dont serait victime les stations de ski française, je souhaite faire quelques remarques.
Avec des indicateurs retenus par l'exécutif : les taux de contamination et d'occupation des lits hospitaliers, la messe était dite dès la première annonce de la limitation de fonctionnement des remontées mécaniques (professionnels, athlètes de haut niveau et mineurs des ski-clubs restant autorisés).
C'est 25 ans d'optimisation des politiques de santé (et de suppression des lits) dans les hôpitaux de proximité sur les territoires que l'on paye cash aujourd'hui au niveau économique dans toute la France.
Et accessoirement, même si les professionnels avaient préparé des protocoles sérieux, présenter cela comme une injustice en prenant l'exemple de l'Autriche dont le modèle économique repose sur l'hôtellerie, parait "légèrement" décalée.
"les locaux ont pu profiter des pistes de ski"
Aurait-il fallu réserver l'exclusivité des sites aux locaux ? Lesquels : les résidents permanents, les propriétaires, les touristes réguliers connus des professionnels ?
N'oublions pas que la montagne communique depuis des années sur des chiffres de fréquentation partiels faisant croire qu'elles sont remplies à 80 à 100 % lors de certains périodes alors que c'est faux.
En comptant les lits froids, les véritables niveaux oscillent entre 40 et 70 %…
Vu de Paris cela apparait aussi comme des lieux de concentrations de populations importantes, sans évoquer les quelques clusters médiatisés l'année dernière.
La Plagne, plus grande "station" du monde : 10 sites, 4 communes, 57 000 lits pour environ 30 000 visiteurs séjournant max en instantané en pleine saison …
C'est à peu près la population de Périgueux…
Pour comparer:
Centre hospitalier de Périgueux 1284 lits
Centre hospitalier de Bourg St Maurice: 146 lits
Centre hospitalier d'Aime - La Plagne : Zéro il n'y a pas d'établissement
Centre hospitalier de Moûtiers: 103 lits
Centre hospitalier St Jean de Maurienne : 358 lits
Centre hospitalier de Modane : 155 lits
S'il y a une injustice, où est-elle ? Qui a fermé les lits ? Qui n'a pas adapté les moyens aux territoires ?
Le business modèle reposant sur une saison de 5 mois en montagne a justifié aux yeux de certains une "optimisation" de l'organisation de tous les services (y compris les transports) et à construit un modèle sur la base d'un service minimum qui est depuis longtemps minimaliste (Hôpitaux, organisation des renforts de gendarmerie en station durant l'hiver, suppression des trains hors périodes estimées denses…).
Et l'on souhaite être une destination internationale majeure offrant services et sécurité à ses visiteurs ?
Dossier de presse Cabinet du Premier Ministre Jean Castex Publié le : 27/05/2021
Il est inquiétant, pour ne pas dire affligeant, que l’Etat (et ses services) ne soit pas en capacité de porter une vision pour la montagne dépassant des rustines obsolètes depuis plus 20 ans.
- Classes de neige et "colos apprenantes" et réalité des hébergements collectifs encore disponibles au regard des disparitions d'établissements vendus à la découpe ces 20 dernières années,
- Ascenseurs valléens qui ne résoudront pas la question des flux en altitudes où sont majoritairement les hébergements.
La majorité des visiteurs et des propriétaires, au regard de leurs moyens financiers, finira par avoir des véhicules électriques, les bornes de recharges seront alors plus nécessaires que les ascenseurs qui nécessiteraient les parkings géants en fond de vallées.
- Rénovation de l'immobilier à travers des foncières dont certaines ont largement montré leurs limites. Et alors qu'il y a déjà trop de lits en montagne et qu'aucune station ne fait 100% de remplissage même en vacances scolaires. Et aucune démarche pour limiter les constructions de nouvelles résidences secondaires.
Rappel la Lex Weber a été votée en Suisse en 2012…
Rien également concernant l'aide pour l'hébergement des locaux, saisonniers ou permanents.
Les territoires de montagne peuvent être les révélateurs d'un rapport à l'économie et à l'environnement réellement novateur.
Soyons à la hauteur les pionniers, poursuivons leurs traces tout en pensant à la montagne pour les générations futures.
Il y a des propositions surréalistes… où l'on reprend les poncifs obsolètes… - "les classes de neige"… - "une nation qui forme à des métiers plutôt qu’une nation qui délivre des diplômes, … - "Favoriser la création de pôles de compétitivité touristiques"
"comme l'a clairement indiqué le Président de la République dans le cadre du premier sommet Destination France, c'était récemment, le 4 novembre dernier, “Nous voulons conforter,” je cite, “la France comme première destination touristique mondiale. Il nous revient, et au Gouvernement évidemment, en premier lieu, de fixer une stratégie globale qui pose les fondations de la France touristique des années 2030.”
…
"je dirais que nous avons trois objectifs majeurs ensemble. Le premier, c'est conformément au diagnostic que j’esquissais il y a un instant, de renforcer la résilience du secteur et d'accompagner sa montée en qualité. D'abord, je voudrais dire qu'il y a deux sujets, plus spécifiques parce qu'ils ont fait l'objet, on va dire, de morsures particulièrement fortes lors de la crise sanitaire. Le premier de ces secteurs, de ces filières, ce sont les entreprises du tourisme et plus particulièrement des agences de voyages. Donc, nous allons instaurer une solution de réassurance publique pour garantir que les voyageurs qui ont souscrit à des offres complètes de séjour, qu’ils n’ont pu réaliser pendant cette période difficile, puissent être remboursés sans mettre en péril la viabilité économique des acteurs. À cette fin, nous mobiliserons 165 millions d'euros de crédits pour un montant de garantie de l'État estimé à 1,5 milliard. La deuxième filière qui a été particulièrement impactée, elles l'ont toutes été, c'est celle de l'évènementiel. Un certain nombre de grands événements, vous le savez par cœur, salons, congrès, foires, qui sont au cœur du tourisme d'affaires et constituent donc un vecteur d'attractivité et d'activité très important pour les territoires, n'ont pas encore repris à la hauteur de ce qu’ils prévalaient avant la crise. Le Gouvernement va donc à la fois mettre en place une aide aux exposants pour aider les entreprises à revenir, mais aussi déployer des actions pour attirer les grands acteurs internationaux, et dégagera à cet effet une enveloppe de près de 100 millions d'euros.
De manière plus structurelle, nous devons accompagner davantage encore la montée en qualité de l'offre touristique. Nous mobilisons à cette fin 1,3 milliard d'euros via les outils d'investissement de la Banque des territoires et de la Banque publique d'investissement, que je tiens à saluer afin de renforcer l'offre publique de prêts de long terme en faveur du tourisme, et ce, durant les deux prochaines années. Avec le rechargement du prêt tourisme destiné aux PME, PMI, et TPE participant à l'activité touristique des territoires et en fonction des besoins exprimés par le secteur, les volumes de prêts supplémentaires atteindront 750 millions d’euros d’ici 2023, pour permettre aux collectivités de bénéficier de financement de très longs termes, 25-30 ans, dédiés aux infrastructures, à l’immobilier de tourisme, loisirs et cultures, et compléter l’offre du secteur bancaire traditionnel. Nous rendrons, c’était une demande traditionnelle et historique, pleinement opérationnelle l’offre de prêt sur fonds d’épargne, le prêt “Relance tourisme” de la banque des territoires qui devra atteindre près de 500 millions d’euros de financement d’ici 2023. Un soutien spécifique sera apporté à la montée en qualité de l’hôtellerie restauration de moyenne gamme, c’est la cible que vous vous êtes fixés, grâce à un accompagnement ciblé de ce segment par la banque des territoires, là aussi à travers un programme d’investissement en fonds propre de 60 millions d’euros. Nous allons aussi faciliter et encourager les investissements, alors ça, c'est un travail de longue haleine, qui a été évoqué aussi par les intervenants précédents, en simplifiant l'environnement réglementaire. Ainsi, la montée en qualité de l'offre d'hôtellerie de plein air, première offre d'hébergement touristique marchant en France, sera facilitée en relevant le quota d'habitations légères de loisirs sous certaines conditions, et les gestionnaires se verront également accorder une souplesse d'exploitation. De même, nous allons rééquilibrer les relations entre les acquéreurs investisseurs et les exploitants de résidences, afin de favoriser le développement de projets plus nombreux de résidences de tourisme.
La montée en gamme doit aussi s'accompagner d'une montée en durabilité de notre offre touristique."
…
Le fantasme de la "montée en gamme" qui oublie régulièrement que c'est plus de la qualité de service dont il est question y compris sur les entrées de gamme (2 étoiles en correspondance hôtelière).
"Pour assurer un meilleur accueil et une meilleure circulation des touristes sur notre sol, dans le respect de l'environnement, le plan prévoit également de soutenir fortement les infrastructures durables, qu'il s'agisse, nous l'avons vu ici, de développer des vélo-routes ou des transports touristiques, qu'il s'agisse de verdir les ports de plaisance ou encore les bases nautiques. Nous favoriserons également le verdissement des classements de l'hébergement touristique pour mieux refléter les attentes des touristes."
…
"Nous allons également accroître la visibilité de notre offre, la faire reconnaître pour ramener vers nous encore davantage de touristes du monde entier. Ainsi, afin d'assurer le rebond touristique et de rappeler au monde tout ce que la France peut lui offrir, le plan prévoit le lancement d'un vaste plan de communication appelé, de ses vœux par tout le secteur, communication et de promotion de la destination France, et ce, dès 2022 et jusqu'en 2024, je ne cite pas cette échéance au hasard, puisque cela s'inscrit dans la perspective des grands événements sportifs internationaux que la France organisera d'ici là, au premier rang desquels le Championnat du monde de ski alpin, je le cite, la Coupe du monde de rugby France 2023, mais évidemment les Jeux olympiques et paralympiques de 2024."
Manifestement les conseillers du Premier Ministre sont aussi doués sur les questions touristiques que sur les non retombées économiques des GESI.
"Et dans ce secteur professionnel, comme dans les autres, je crois qu’aussi nous devons faire évoluer le regard sur les métiers du tourisme et pour cela être en mesure de proposer des formations d'excellence qui donneront aux parents l'envie d'y inscrire les enfants et aux étudiants, à ceux qui s'y engagent, tous les motifs d'en être fiers. C'est pourquoi vous avez souhaité, et j'ai trouvé vraiment cette idée excellente de créer un réseau d'écoles et de formations d'excellence du tourisme à partir des établissements qui disposent d'une offre de formation significative en tourisme que nous accompagnerons afin de créer plus de places pour améliorer la qualité de la formation, mieux coordonner les diplômes et en assurer une plus grande visibilité.
Afin de sensibiliser à la richesse de ces métiers et à tout ce qu'ils apportent à la France, nous allons lancer une grande campagne de communication nationale, dès le début de l'année 2022, auprès du grand public, évidemment plutôt tournée vers les jeunes générations sur le modèle, je vous le dis au passage, parce qu'on a des expériences, de celles que nous avons conduites pour nos armées, pour le recrutement dans nos armées, et qui ont eu un impact et des résultats extrêmement positifs. Pour s'assurer qu'elle réponde au mieux aux enjeux du secteur nous associeront à sa conception et à son déploiement tous les acteurs du tourisme qui, évidemment mieux que personne, connaissent la réalité de leur métier et tous les atouts qu'ils offrent. Nous allons également, là aussi, en partenariat avec eux, organiser une semaine annuelle des métiers du tourisme qui permettra d'organiser des événements de découverte auprès des collégiens, des lycéens, des étudiants, des apprentis et des demandeurs d'emploi. Et nous devons multiplier les initiatives de la nature de celles que les professionnels nous ont exposées, il y a un instant."
A ce demander à quoi servent les formations en tourisme actuelles, comme celles existantes depuis plus de 30 ans, ainsi que les publications scientifiques comme professionnelles en France pour avoir des annonces contenues dans ce plan de "reconquête du tourisme" aussi loin des réalités des territoires….
Pour retrouver les poncifs de ces 30 dernières années, auxquelles ont-été ajoutées le numérique et l'évocation du Tourisme Durable, c'est ci-dessous !!!
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