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dimanche 4 juillet 2021

 Ascenseurs valléens :

voix de la raison, voies de garage, ou voix impénétrables ?

 

 

Publié le 4 juillet 2021 à 18h25



Le développement durable est devenu un enjeu; enjeu pour la planète mais aussi parfois enjeu de communication.

 

Si les projets d’ascenseurs valléens s’inscrivent dans un vaste élan de réflexion[i] sur la gestion des mobilités en zone de montagnes, force est de constater que l’on ne comprend pas forcement cette engouement soudain pour des remontées mécaniques devenues « ascenseurs valléens ».

 

Certains feignent d’oublier qu’une grande partie des stations issues du Plan Neige ont été implantées en altitude pour être « ski aux pieds ». De fait, là où nos voisins suisses, autrichiens ou italiens ont surtout basé leurs développements sur des villages de fonds de vallées et créé des « ascenseurs » pour accéder aux pistes de ski, les français ont privilégié les constructions en altitude. 

 

Aujourd’hui, alors que les questions d’environnement deviennent plus prégnantes y compris pour une partie des clientèles ciblées des loisirs d’hiver (G2A https://www.g2a-consulting.com/nos-etudes/enquete-environnement/), et que les possibilités d’aménagement se réduisent dans un marché mature, il faut trouver, à la fois des axes de communication, tout en montrant l’excellence des entreprises du secteur… et accessoirement rendre service aux habitants des territoires et pourquoi pas aux touristes. Le tout au prétexte de lutter contre la pollution en altitude favorisée par la circulation automobile des visiteurs que l’on cherche à faire venir à grands frais de plans de communication.

 

Comment imaginer que l’on puisse, sans politique forte d’un développement de l’accès aux vallées par le train, limiter l’accès par la route pour une majorité de visiteurs habitués ou non, propriétaires ou clients ?

 

Depuis 50 ans, que les aménagements routiers ont été réalisés pour faciliter l’accès jusqu’au dernier kilomètre, on annonce désormais que les « ascenseurs valléens » vont permettre de faire diminuer les flux de véhicules particuliers … mais à partir d’où ? Paris, Lyon, Annecy, Toulouse, Chambéry, Gap, Nice, La Souterraine … ?

 

Les bouchons parfois épiques de ces 40 dernières années sont-ils devenus si insupportables pour les clients ou ne sont-ils qu’arguments fallacieux pour justifier de nouveaux programmes de constructions d’appareils reliant les vallées aux stations ?

 

Va-t-on envisager de reconstruire les lignes ferroviaires jusque dans les vallées isolées, développer le trafic des trains ou allons-nous penser que les autocars à l’hydrogène vont fonctionner comme des navettes à partir des lieux d’arrivées et de parking des visiteurs ?

 

Pour ceux qui arriveront en voitures, où seront les parkings géants permettant d’organiser «l’intermodalité » ; aux sorties d’autoroutes, à proximité des gares de départ des ascenseurs ou en amont vers les grands centres urbains ?

 

Pour des stations proposant entre 67 000 lits touristiques (La Plagne, 4 communes, 10 sites) et 15782 000 lits ( Isola 2000) comment envisager que l’accès puisse se faire majoritairement par ces ascenseurs miracles ?

 

Dans « Les ascenseurs valléens révolutionneront-ils (vraiment) la mobilité en montagne ? » (https://region-aura.latribune.fr/territoire/infrastructure/2021-06-18/les-ascenseurs-valleens-revolutionneront-ils-vraiment-la-mobilite-en-montagne-886991.html) ces appareils sont présentés comme la solution du futur. 




Credit photo ABTourisme



Bel article, publié le jour où « « Le plus abouti dans cet ordre d'idées est le funiculaire entre la gare de Bourg-Saint-Maurice et la station des Arcs 1600, qui permet un vrai délestage d'une route difficile, surtout avec l'enneigement et les chassés croisés le weekend » annonce sa fermeture pour travaux au début de la saison estivale 2021[ii].


Le délestage évoqué dans cet article n’a pas été observé depuis 1989, date de mise en fonction du funiculaire, car les séjournants sur les 4 sites d’altitudes y accèdent principalement en voitures, que le parking de Bourg St Maurice reste à ciel ouvert, de taille modeste (620 places), et à 200m de la gare par une passerelle peu pratique… mais également parce que le funiculaire ne dessert directement qu’Arc 1600 qui ne dispose que de 6000 lits (dont 1000 au Club Med) sur 46 047 lits pour 5 sites. L’accès aux autres niveaux (1800, 1950 et 2000) s’effectuant en navettes. La majeure partie des visiteurs privilégiant de fait, l’automobile pour accéder au plus près et faciliter l’arrivée et le départ.


Ajoutons que les horaires du « funiculaire le plus abouti » ne permettent pas le samedi en saison hivernale d’arriver au-delà de 21h (deux TGV en provenance de Paris après 21h… mais tous les clients ne vont pas aux Arcs), et cela depuis des années.


Il est rare de trouver dans les articles traitant des ascenseurs valléens depuis quelques mois, les questions relatives à la taille des parkings nécessaires à l’absorption des flux censés être supprimés.
Les Arcs 46 047 lits touristiques : places de parkings 620 en surface…


Projet ascenseurs de La Plagne 67 000 lits touristiques 11 sites (https://www.la-plagne.com) : places de parkings envisagées 5000, 7000, 10000 ? Non 400 … 


C’est peu, pour la plus grande station du monde.

 

(http://associationflainoise.fr/Documents/2020/2020-ActualiteDuFuniflaine/ascenseurs-valleens-Albertville%2027juin2017-extrait-AIME-LA-PLAGNE.pdf)

 

Et comment seront acheminés les visiteurs sur chaque destination finale, par navettes comme aux Arcs, avec quels services 24/24 ?

 

Même avec une fréquentation prenant en compte les 50% de lits froids, pour 30000 lits, combien de places de parking seront nécessaires ? Dans les 100 millions d’euros annoncé dans le projet, combien seront destinés aux parkings seulement 4,5 millions ? 

http://www.atout-france.fr/content/appui-au-montage-et-la-concretisation-des-projets-d-investissements-touristiques

http://associationflainoise.fr/Documents/2020/2020-ActualiteDuFuniflaine/ascenseurs-valleens-Albertville%2027juin2017-extrait-AIME-LA-PLAGNE.pdf)

 

 


A Allemont, l’Eau d’Olle Express, permettant de relier Oz en Oisans, l’ascenseur dispose de 217 places de VL et de 17 places de bus (pour remplacer 7000 véhicules évoqués dans l’enquête publique ( page 18 https://www.allemond.fr/medias/images/info_pages/teleporteeaudolleexpress-rapportce-2-1050.pdf, https://www.isere.gouv.fr/content/download/42694/301250/file/TeleporteEaudOlleExpress_RapportCE.pdf) et 1000 véhicules /jour dans les outils de communication https://www.siepaveo.fr).


On trouve peu de choses crédibles sur la taille des parkings mais encore moins sur la politique ferroviaire d’accompagnement qui devrait permettre de favoriser la venue de plus de visiteurs par le train en stations ; en TGV, Eurostar ou trains de nuit. Même si ceux-ci semblent revenir à la mode après avoir été supprimés petit à petit (https://www.lepoint.fr/politique/comment-l-etat-a-ressuscite-le-train-de-nuit-apres-l-avoir-abandonne-20-05-2021-2427348_20.php)

 


Alors y aura-t-il bientôt une gare internationale à Magland ? Sûrement. 

 

Le Funiflaine (https://www.funiflaine.fr) va « forcement » transformer les usages… ou pas si l’on se sert de l’expérience du « funiculaire le plus abouti » de Bourg St Maurice qui dispose historiquement d’une gare disposant de plus de 15 voies. Mais dont la part du trafic ferroviaire destinée à l’activité touristique reste assez faible comparée aux flux automobiles de la Haute-Tarentaise ( lits touristiques :Val d’Isère : 31 892 ; Tignes : 32 053 ; St Foy : 5 908 ; La Rosière : 11 315 ; Bourg St Maurice Les Arcs : 46 047)

 

Seuls les « mauvais coucheurs » y voient du négatif (https://www.lemessager.fr/25740/article/2021-05-25/ils-alertent-le-prefet-sur-la-catastrophe-ecologique-et-financiere-du-projet), cet ascenseur va participer au développement du 4 saisons (https://www.lesechos.fr/pme-regions/auvergne-rhone-alpes/le-funiflaine-sera-operationnel-en-decembre-2025-1324539) … si les acteurs de la station ouvrent à l’année. 

 

Si un certain nombre d’acteurs font la promotion de ces ouvrages d'art sous couvert de principes « environnementaux » (https://www.lesechos.fr/pme-regions/auvergne-rhone-alpes/les-ascenseurs-valleens-en-vogue-pour-desservir-les-stations-de-ski-1316346) il n’en demeure pas moins que leurs arguments restes fragiles.

 

Au regard des clientèles actuelles et celles qui sont ciblées par la montée en gamme des programmes d’hébergement en cours de réalisation, il serait plus pertinent de mettre des bornes de recharges pour voitures électriques en stations. Ces véhicules devraient finir par avoir un certain succès auprès des clientèles qui fréquentent les stations et qui semblent sensibles aux aspirations environnementales (Etudes G2A).

Et cela simplifierait également le casse-tête des services 24/24 à mettre en oeuvre autour des ascenseurs valléens en saison dense pour assurer la qualité d'accueil en vallées et stations.

 

Nous n’évoquerons pas l’accès via le train pour accéder à Val Thorens via le 3 Vallées Express qui reste utilisé principalement par les skieurs excursionnistes des 3 vallées arrivant par la route.

 

Si la fréquentation des acteurs saisonniers des stations est vérifiable dans « le funiculaire le plus abouti », celle-ci n’est mesurable qu’en saison touristique. L’appareil de fonctionnant pas hors-saison puisque les sites d’altitudes sont pratiquement vides. Dès lors les arguments censés justifier la création de ces appareils principalement pour limiter la pollution par les touristes apparaissent un peu comme des leurres. Dans le cas de l’ascenseur de St Gervais, le maire est beaucoup plus clair (https://mairie.saintgervais.com/les-projets-dascenceur-de-saint-gervais-ont-conquis-la-region/) les lycéens sont privilégiés. On ne saurait imaginer que cet ascenseur soit au centre des discussions entre la commune et le Club Med, sachant que la qualité de service du Club minimise les ruptures de charges concernant les valises de ces membres. Imagine-t-on les GM descendre de l’autocar qui les a pris en charge à Genève ou Lyon, et reprendre leurs valises pour aller dans l’ascenseur, puis aller en navettes jusqu’au club ? Sauf si l’autocar continue sa route pour livrer les bagages pendant que les GM participent au pôt d’accueil après avoir voyagé en ascenseur.

 

 

Il apparait principalement que ces projets, surfant sur des questions environnementales majeures, semblent déconnectés des stratégies ferroviaires locales et nationales qui pourraient justifier de tels projets largement financés par la puissance publique. Ils ne relèvent que de logiques de développement locaux dans lesquelles la construction de nouveaux hébergements touristiques reste une course sans fin. Mais ne répondent pas aux questions relatives à la limitation d’accès en voitures en stations, ni pour les propriétaires, ni pour les visiteurs. Reste que la question du choix entre ascenseurs valléens ou stratégies d’implantation de bornes de recharges pour véhicules électriques pourrait être posée, au regard des particules émises par les véhicules des visiteurs en altitudes. On pourrait même imaginer des bornes généralisées en vallées avant d’accéder aux sites…

 

Si les ascenseurs sont des outils intéressants pour les saisonniers du tourisme, puisqu’ils n’ont pas toujours la possibilité de loger à proximité même de leurs lieux de travail. Et alors même que l’on évoque une organisation touristique sur l’ensemble de l’année pour sécuriser l’activité économique fragilisée par le réchauffement climatique. L’absence de réponse sur la gestion des flux automobiles, sur le soutien à l’implantation de résidents à l’année sur les territoires et sur les nécessaires transformations d’un business modèle du ski toujours prédominant[iii], mais condamné à se transformer[iv] fait peser sur les débats de la perplexité et des doutes sur la volonté d’aller réellement vers une transition environnementale et économique[v]

 

Les Etats généraux de la transition du tourisme en montagne[vi] esquisseront peut-être des pistes praticables et raisonnables. Mais il faudra alors dépasser les poncifs que l’on ressert régulièrement jusque dans le Plan Avenir Montagnes récemment présenté. Les approches du développement durable évoquent souvent la nécessité de recycler, ce n’est pas une raison pour refourguer des rustines obsolètes qui ont déjà montré leurs lacunes[vii].

 

 

 









Publications suivantes sur cette thématique


31 janvier 2022

L'Eclaireur Rhône-Alpes par Patricia Cerinsek publié le 23 décembre 2021



10 février 2022

Revue Espaces Février 2022

(Les ascenseurs valléens : de l’outil marketing à la réalité du terrain)
Revue Espaces Février 2022

3 avril 2022




15 juin 2022

[ Vu de Suisse ] "On ne fait pas du transport par câble partout !"
L'Eclaireur Rhône-Alpes par Patricia Cerinsek publié le 8 juin 2022

L'Eclaireur Rhône-Alpes par Patricia Cerinsek publié le 9 juin 2022


20 juillet 2022



16 août 2022

Alpine Mag par Zoé Charef publié le 29 avril 2022



24 décembre 2022

Ascenseurs valléens : les projets à l’étude dans les Alpes
Montagnes Magazine par Sandy Plas Publié le 23 décembre 2022



5 janvier  2023

Le Dauphiné Libéré par Antoine Chandellier publié le 4 janvier 2023



[i] - Hugues François, Emmanuelle Georges, Samuel Morin, (2019) Verra-t-on la fin du ski dès 2050 ? The Conversation publié le 27 mars 2019

- Pillot Julien,  Apocalypse snow : quand l’économie française du ski file tout schuss vers l’abîme The Conversation publié le 6 mars 2020

 

[iv] Pour que le tourisme soit un projet pour tous les territoires, il va falloir booster la copie ! Publié le 4 août 2017 Blog Aménagement, Récréation, Sport & Tourisme


[v] Vlès Vincent, (2021) Anticiper le changement climatique dans les stations de ski pyrénéennes : la science, le déni, l’autoriténuméro spécial de Sud-Ouest Européen [Stev Hagimont, Vincent Vlès, Jean-Michel Minovez (dir), « Sports d’hiver, territorialité et environnement ».

 





 

Information sur les ascenseurs existants ou en projet.

 


Aime- La Plagne

 

http://associationflainoise.fr/Documents/2020/2020-ActualiteDuFuniflaine/ascenseurs-valleens-Albertville%2027juin2017-extrait-AIME-LA-PLAGNE.pdf

 

 

https://www.ville-aime.fr/wp-content/uploads/2019/10/PV-CRCM-26-09-19.pdf

 

 

BSM/les Arcs

 

https://www.sags.fr/parking-bourg-saint-maurice/bourg-saint-maurice-funiculaire.html

 

 

 

OZ-Allemont

https://www.siepaveo.fr

 

 

St- Gervais

 

https://mairie.saintgervais.com/les-projets-dascenceur-de-saint-gervais-ont-conquis-la-region/)

 

 

 

Zermatt

https://www.zermatt.ch/fr/durabilite/Elektros-Autofrei-Anreise/Zermatt-est-un-village-sans-voitures

 

 

 

 



Articles sur les ascenseurs



La Tribune Auvergne-Rhône-Alpes publié Didier Bert le 02 Juillet 2021à 9:00


L’ascenseur valléen, l’avenir de la mobilité en montagne ?
Altitude News publié par Arnaud P. le 26 avril 2018








Autres articles sur le tourisme en territoires de montagnes



Publié le 20 juillet 2020 Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme 


publié le 29 novembre 2020 Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme 

publié le 29 septembre 2020
texte intégral de celui publié dans le n°280 septembre/octobre de Montagne Leaders 
Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme 


Le Monde publié le 26 juin 2020 


publié le 17 février 2020 Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme 

publié le 4 janvier 2020 Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme 

publié le 23 ème jour du temps du dedans, soit le 8 avril 2020. 12h40
Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme 

(ex- Quelques remarques sur un rapport parlementaire sur le tourisme de Juillet 2019)
publié le 3 Août 2019 Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme  

Publié le 4 aout 2017 Blog Aménagement, Récréation Sport & Tourisme Août 2017


Tourisme de montagne, où en sommes nous ?
publié 28 Juin 2017 
Blog Aménagement, Récréation, Sport et Tourisme 

 


2 commentaires:

  1. Bonjour Eric, je viens de tomber sur cet article, qui pose assez bien les enjeux, merci. En revanche,la question de la voiture électrique me semble peu étayée car : 1) elle ne résout en rien les questions de saturation de trafic, le besoin de stationnement. 2) niveau baisse des émission de Co2, en analyse de cycle de vie on est loin de la neutralité carbone revendiquée par les constructeurs et les politiques, on baisse environ de moitié (ce qui est déjà pas mal) et à condition que ce soit de l'électricité française dans la batterie (et du coup c'est nucléaire, donc loin d'être idéal non plus). 3) Elle pousse encore a rendre hyper élitiste la venus des touristes, alors qu'il faudrait probablement populariser une montagne 4 saisons.

    Qui plus est, la montée en gamme dont tu parles vises principalement les nouveaux riches étrangers qui viendront en avion avec un bilan carbone pharaonique.
    Ma conclusion irait donc plutôt à bosser principalement sur le rail pour acheminer les personnes au plus près des stations, dans des conditions de temps et de rupture de charge adaptées au tourisme. Si on a encore les moyens de faire un ascenseur valléen depuis la gare la plus proche alors c'est pertinent. Sinon des bus sur les derniers km iront très bien. De toute façon l'impact carbone du tourisme ne se fait pas sur les derniers km, mais bien sur le gros du trajet !
    Et bien sur arrêter cette montée en gamme absurde sur le long terme dont on paye déjà les conséquences avec le covid.

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  2. L'évocation des bornes de recharges n'est là que pour évoquer l'absence de politique du ferroviaire.
    Envisager l'accès en ascenseur sans augmenter le traffic par les trains n'est pas crédible. En l'état, les millions prévus pour les ascenseurs au prétexte de diminuer la partie des transports liée aux déplacements des visiteurs n'ont aucun sens … puisqu'ils iront jusqu'à leurs hébergements. Comme c'est le cas aux Arcs qui dispose d'un ascenseur depuis 1989 et dont on connait bien les usages (pour peu que l'on se penche sur la réalité et non sur ce que l'on aimerait voir).
    Sans changement sur ces aspects majeurs, il serait plus pertinent (financièrement) de mettre des bornes pour répondre aux attentes de certains clients (forcement plus haut de gamme mais pas que étrangers). Mais cela ne permettrait pas de récupérer des montants de subventions aussi important pour de faux prétextes environnementaux.

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